A l'origine, costume traditionnel des highlanders, le kilt s'est répandu à toute l'Ecosse. Il s'agissait alors d'une longue pièce de tissus, ceinturée à la taille et dont une partie passait par-dessus l'épaule. La nuit, il servait de couverture, le jour de manteau. Avec le temps, la tenue s'élabore et sa coupe se codifie. En même temps, le dessin des tissus, les tartans, se fixe.
En gaélique « clan » désigne enfant. Le clan est donc en premier lieu une famille avec le père comme chef (« Mac » peut être traduit par : fils de). Actuellement, on compte plus de 1.000 formes différentes réparties en une centaine de grands groupes. Chaque famille écossaise fait partie d'un clan. Elle a le droit et le devoir d'en porter les couleurs.
Confectionner un kilt demande énormément de temps : plus de vingt heures. La bande de tissus nécessaire mesure entre 7,40 m et 8 m de long sur une largeur d'environ 71 cm (le bas du kilt doit s'arrêter légèrement au-dessus du genou). La coupe est immuable : le devant lisse, l'arrière plissé (jusqu'à 40 plis). La technique veut que le dessin du tartan réapparaisse plus ou moins parfaitement à travers les plis.
Le port du kilt est souvent l'objet d'interrogation voire de fantasme : avec ou sans culotte ? La réponse est simple : pas de dessous ! La preuve ? Au XIX ème siècle, les jeunes écossais, servant en Inde, devaient passer une épreuve probatoire avant d'entrer dans leur régiment. Ce test consistait à marcher sur un miroir…