M.M.E.
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| Bob le boulet | |
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Bob le Boulet Boulet
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| Sujet: Bob le boulet Lun 12 Mar 2007, 11:49 am | |
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| | | Bob le Boulet Boulet
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| Sujet: Re: Bob le boulet Lun 12 Mar 2007, 11:53 am | |
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| | | Bob le Boulet Boulet
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| Sujet: Re: Bob le boulet Lun 12 Mar 2007, 11:54 am | |
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| | | Bob le Boulet Boulet
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| Sujet: Re: Bob le boulet Lun 12 Mar 2007, 11:56 am | |
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| | | Bob le Boulet Boulet
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| Sujet: Re: Bob le boulet Lun 12 Mar 2007, 11:56 am | |
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| | | Bob le Boulet Boulet
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| Sujet: Re: Bob le boulet Lun 12 Mar 2007, 11:58 am | |
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| | | Bob le Boulet Boulet
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| Sujet: Re: Bob le boulet Lun 12 Mar 2007, 11:58 am | |
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| | | Bob le Boulet Boulet
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| Sujet: Re: Bob le boulet Lun 12 Mar 2007, 11:59 am | |
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| | | Bob le Boulet Boulet
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| Sujet: Re: Bob le boulet Lun 12 Mar 2007, 12:00 pm | |
| Sarys était assise dans sa cellule, lisant son carnet de vol. Elle arrachait une page de son carnet, la dernière, elle ne lui plaisait pas. La Lueur d'une petite bougie l'éclairait, il faisait nuit. Elle décida de recommencer, de la même manière, afin de clore ses aventures qu'elle partage. De son écriture fine, légère, et puérile, elle ornait le papier avec l'encre déposée à l'aide d'une plume de bwack. La feuille portée par le vent n'a ni but, ni désir. Sa destinée était depuis la première seconde d'être portée au grès du temps, de tomber, et de mourrir. Lorsque une feuille se meurt, c'est toute ses soeurs et le père Arbre qui sont en pleurs.
La quête du crépuscule n'est pas accomplie, c'est une chose qui aspire en nos devenirs, non pas à l'action d'une seule personne. Je ferme ces pages, non sans penser à mon ultime sacrifice.
J'ai longtemps cru en des rêves, aussi éphémères puissent-ils vous paraître... ... il y a des rêves que l'on ne peut pas oublier...
Je me contenterai de vivre ce que mon avenir me réserve. De profiter pleinement de l'aube et de la journée, puissent-ils durer éternellement. La Flamme ne s'éteint pas. Puissent nos rêves à tous, devenir réalité. S.*** Sarys soupirait, en fermant son recit. Elle ne trouvait pas la fin à son goût, mais en même temps, elle se disait que ce n'était pas une fin en soit, vu que son histoire continue. Elle déposa ce carnet sur une étagère, sans plus y penser, avant de s'endormir. | |
| | | Bob le Boulet Boulet
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| Sujet: Re: Bob le boulet Lun 12 Mar 2007, 12:02 pm | |
| Earlinde Seregon Nenharma...La taverne était pleine à craquer. Dehors, il tombait des cordes, et la plupart des citoyens de Bonta s'étaient rendus à la taverne du Pinchaut, pour fêter l'anniversaire d'un milicien. Les hommes commençaient à être saoul, ils buvaient plus que de raison, d'autant plus que c'était l'intendant fortuné de la citée qui régalait, les gens radins de cette ville profitaient donc de cette aubaine pour boire à l'oeil. Heureusement il n'y a pas que des personnes vénales, certains ont pensé à apporter un petit présent au milicien. Sarys lui avait apporté un heaume de milicien brakmarien avec une bougie plantée sur la tête, qui faisait office de gateau. Heureusement, le milicien qui fêtait son anniversaire n'était pas encore assez saoul pour tenter de le manger, mais assez pour confondre cet heauve avec le casque d'un mineur sombre. La fête batait son plein, lorsque deux miliciens ivres morts voulaient en arriver aux mains. Le ton entre les deux hommes était monté très rapidement, tellement vite qu'on aurait cru un fanatique brakmarien conversant avec un fanatique bontais. La Bagarre éclata entre les deux hommes. Le Service d'Ordre, qui, eux, n'avaient pas bu une goutte d'alcool car ils étaient de service, tenta de séparer les hommes. Des Dagues furent sorties de leur foureau. Très vite, une voix féminine se fit entendre dans l'assemblée. Les hommes, qui ne formaient qu'un tas de tofus se chamaillant pour une simple larve, stoppèrent net leur amusement, et furent fascinés par la voix, comme si ils entendaient une sirène. Elle ne chantait aucun mot, ou alors aucun mot connus de Sarys. Elle devait surement faire une complainte dans les langues anciennes, ou quelque chose de similaire. La voix était très calme, belle, et si triste à la fois. Sarys cru entendre une voix qui lui était familière, elle a même cru reconnaitre le chant que la femme, visiblement une disciple de sacrieur, dissimulée sous une veste et capuchon blanc, chantait. Elle était assise dans une table au fond, personne ne l'avait aperçu jusque là, et maintenant tous les regards étaient dirigés vers elle. Ses yeux bleux cerclés de vert étaient dissimulés dans l'ombre que faisait sa capuche sur son visage. Elle jouait d'une lyre faite d'ivoire et de cordage digne des plus beau maitre sculpteur d'arc de toute la région, et le son que l'instrument laissait échapper était tout aussi merveilleux que la voix de la dame blanche. La musicienne arrêta sa complainte par un court instant où elle ne joua que de la lyre. puis elle reprit son chant... Envole toi, Blanche colombe, Ne te retourne pas Et même, si je tombe...
prend ton envol, et fuis moi, mon coeur s'immole, En Amakna..
Complainte du temps, et des sourires, qui m'ont croisé, et me font soufrir,
Au loin les âges, des magies dispersées, Maitre forgemage, Chansons oubliées
Mais qu'importe le temps, Le soleil levant Grandis mon Enfant, mais n'oublies pas tes parents...
La guerre entre les citées, Je m'en suis voulu... Avoir épousé... Ton père, si déchu...
C'est dans le secret, Qu'au monde tu es venue, Et loin des ailés, de ta rancoeur et de ta haine...
Mais qu'importe le temps Bonta ou le vent, grandis mon enfant, mais n'oublies pas tes parents...
La musicienne dévoila son regard bleu cerclé de vert afin de fixer le regard de Sarys. Earlinde Seregon Nenharma...Sarys se réveilla en sursaut dans sa cellule. Il était tard, et pleuvait fort dehors. Ce n'était qu'un rêve ?La jeune sacrieuse se recoucha en sueur... elle se demandait bien qui pouvait être cette femme, qui chantait merveilleusement bien... | |
| | | Bob le Boulet Boulet
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| Sujet: Re: Bob le boulet Lun 12 Mar 2007, 12:03 pm | |
| Sarys se promenait sous la pluie. Les nuages noirs recouvraient le ciel, la lune, et masquaient la vision des 12 sur notre monde. Un son de lyre résonnait dans la multitude. Mélodie si douce et agréable, semblable à une berceuse... Au pied de la statue de Dame Sacrieur, sur laquelle se repentissait l'enfant, Sarys trouva un parchemin où un visage d'une femme était dessiné. Le Papier était abimé par la pluie et le temps, mais la silhouette restait visible. Ce parchemin, visiblement fait pour un médaillon vu sa forme ovale, représentait un visage d'une dame, visiblement disciple de Dame Sacrieur, vu les marques sur son visage. Son visage paraissait familier à la jeune sacrieuse qui contemplait l'oeuvre, mais aucun nom ne lui venait... Au dos de ce parchemin, un poème était écrit d'une manière si fine et légère... Le vide s'installe, tout s'appaise, Un dernier souffle, un dernier rêve. La vie, ce long fleuve tranquille, qui nous berce, nous baigne, notre asile, Tout est clos dans nos esprits qu'elle confine, Pas un aventurier refoulerait ses grandes lignes... Pourtant, les larmes s'échappent et innondent, De sang, notre âme immonde, Le vide s'installe, tout s'appaise, Une dernier souffle, un dernier rêve... Alucya Se............ La pluie avait fait couler l'encre, l'auteur de ce poème avait son nom effacé. Sarys conserva ce bout de papier, et resta un moment à contempler la statue de Dame Sacrieur. Les nuages noirs recouvraient le ciel, et son esprit. Au loin, résonnait une lyre dans la nuit... Sous son masque Kabuto, sa voix douce et légère s'échappe... La complainte d'une mère, l'écoute de l'Orpheline, Earlinde qui pleure, Son père qui sourit... | |
| | | Bob le Boulet Boulet
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| Sujet: Re: Bob le boulet Lun 12 Mar 2007, 12:04 pm | |
| Le ciel était clair, c'était un beau soir de pleine lune. Pas un nuage ne venait troubler l'admiration qu'on avait face à ce grand astre celeste. Les plus illuminés s'immaginent même déjà Jiva la nymphe descendre de la Lune pour venir en vacances dans notre monde. Mais certains gardent les pieds sur terre, veillent à ne pas tomber dans un trou en admirant l'astre, et savent que cette vision, tant magnifique soit elle, n'est qu'éphémère. Sarys s'aventurait dans les bois de Litneg, pour se détendre et oublier ses soucis.
La Kabuto masquait son visage, son capuchon blanc aidant. Une lyre à la main, la Dame avance de façon ectoplasmique. Sarys se retourne, mais il n'y avait rien. Une note gracieuse s'est échappée de la lyre. Le ciel est devenu noir, et elle est apparue en face de Sarys. Visiblement, la musicienne de la taverne de l'autre soir.
Aucun mot ne fut prononcé. Des notes de la lyre résonnèrent dans la multitude, mais les regards, eux, ne s'envolèrent pas. Ils étaient fixes.
Earlinde...
La Dame avait disparu, mais la mélodie de sa lyre restait. Un autre bruit de pas se fit entendre. Sarys, s'étant retournée, a pu apercevoir à nouveau le visage scellé dans le kabuto.
C'était un sabre et non plus une lyre que tenait la Dame. Une seule aile, aile gauche, fut dévoilée et étendue, comme pour afficher une quelquonque puissance.
"Qui êtes-vous ? Que me voulez-vous ? demanda Sarys -Je suis toi...Je veux me souvenir... -Vous souvenir de quoi ? -Souviens-toi, Earlinde..."
La Dame masquée avait disparu. Un sentiment de châleur se fit ressentir dans le ventre de Sarys. Les sens étaient si étranges. La châleur parcourait tout son ventre, le point culminant étant là, dans son ventre. En baissant la tête, l'enfant aperçevait la lame qui la transperçait. Sa vision devenait de plus en plus flou, mais pourtant elle se sentait de plus en plus bien... Non, pas comme ça... Son corps heurta le tapis d'herbe souillé par son sang. Un souffle chaud fut expiré lentement par Sarys. Ce n'était pas un râle, ni une complainte, mais un gémissement.
Le masque fut enlevé du visage si familier. Les yeux embrûmés de l'enfant ont pu reconnaitre le visage de femme qui était dessiné sur le parchemin ovale trouvé la veille... Mais les yeux vides de l'enfant ne distinguaient plus rien, avant de se fermer.
Souviens-toi... | |
| | | Bob le Boulet Boulet
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| Sujet: Re: Bob le boulet Lun 12 Mar 2007, 12:04 pm | |
| Souviens-toi...
Amakna, contrées premières à son long apprentissage, accueillait à nouveau Ameres Seregon Nenharma, l'enfant maudit par sa volonté même, Amakna, qui allait être le point de départ d'une nouvelle destinée...
La Mission était simple, assassiner un marchand écaflip qui vendait des informations contre eux à certains ordres bontariens. C'était une menace pour la bonne route de certains plans.
Après quelques minutes de marche, l'assassin se trouva face à face avec sa proie. Ayant reconnu Ameres, le marchand eut une réaction étrange... il rigola...
"Je savais que tu viendrais tôt ou tard, Ameres. Tu es si prévisible ! Ils n'auront aucun mal à te manipuler ! Décidément, ta destinée est vraiment toute tracée. Les Grands ne pourront que contempler la chute de tes rêves, et l'établissement de leur pouvoir sur toi. Tu n'est qu'une de leurs armes, et ils t'utiliseront contre toi ! Hahahaha !"
Le rire du marchand se tue soudainement. Sa tête roulait sur le sol, tandis que le corps s'étendait dans la flaque pourpre qui envahissait le sol. Aucun témoins, ce fut bref et efficace. Ameres décrocha un badge sur le corps... l'épée ailée était gravée dessus... "Vermine Bontarienne..."
Les mots du marchand n'avaient eu aucun effet sur l'esprit du disciple de Dame Sacrieur. Son impassibilité était sans égale, et faisait l'origine de sa réputation de tueur implacable, froid, et sans aucune pitié. Même lorsqu'il fallut qu'il enjambe les cadavres de son père et de sa mère... Perdu dans ses pensées, Ameres repensait justement aux derniers mots de son père, qui furent prononcés dans une langue étrange... La souffrance sera ta vie Rien de plus normal pour un disciple fanatique de l'enseignement de Sacrieur. Mais ces mots devaient sûrement cacher une quelconque malédiction. C'est du moins ce que pensait l'enfant déchu.
Le son de la voix douce et agréable le sortit brusquement de ses souvenirs, sans sursauter il prit une dague à la main et s'apprêta à s'en servir. Mais, lorsqu'il vit ses yeux, il se laissa attendrir. C'était elle aussi une fille de Sacrieur, elle était si belle, si raffinée, qu'il aurait fallu être fou pour oser répandre son sang sans même l'écouter une dernière fois....
"Pardonnez-moi de vous déranger monsieur, mais votre dague, une fois rentrée, je pourrais faire passer mon message..." L'arme fut rangée soigneusement. La douce voix poursuivit...
"le fidèle de Dame Sacrieur pourrait-il m'aider à traverser une forêt peuplée de brigands ? J'aimerai aller prier sur la tombe de ma mère... - Je ne suis fidèle à personne, sauf à ceux qui ont ma promesse. - Mais je ne veux pas vous faire promettre ! Je vous en supplie, accompagnez moi jusqu'au cimetière, que je puisse la prier..."
Il contempla ses yeux, et il y vit une pûreté inégalable... Malgrès sa froideur habituelle, et son coeur solitaire, Ameres accorda d'aider la dame jusqu'à la tombe. En chemin ils parlèrent très peu, enfin, elle parla énormément, l'assassin se contentant de répondre aussi bien qu'il le pouvait aux nombreuses questions lui étant posées. Il apprit son prénom ainsi... Alucya.
Une fois face à la pierre, elle se mit à pleurer, discutant avec sa "mère" comme si la tombe pouvait lui répondre. Ameres contemplait les ornements... C'était une belle tombe, gravée soigneusement par une main habile. Un détail frappa Ameres, cette épée ailée... la même que sur le badge du marchand...
"...Puisse la grande Citée Bonta te garder parmi les siens, et t'accorder le repos éternel, Mère... - Tu es Bontarienne ? questionna froidement le guerrier -Non, mais ma mère l'était. Elle et mon père étaient riches. Mais après leur mort, je fus vite oubliée par les dirigeants de la citée, mais pas leur fortune... Ces politiciens corrompus ont volés les biens de mes parents, et j'erre depuis longtemps, sans rien, pas même une cabane, en laquelle dormir... - Bonta est corrompue, les Bontaliens sont des chiens... Ils massacrent des personnes dans le but d'étendre leur corruption au delà des remparts de leur citée, ils n'apportent que le mal... -Non... Seuls certaines âmes sont mauvaises, en Bonta, comme en Brakmar... Je ne leur en veux pas, ni aux voleurs, ni à Bonta... Je rêve d'un monde à nouveau uni, où la paix règne, et la corruption agonise...
Ses mots n'étaient qu'une vague utopie à ses yeux, mais pourtant, Ameres était conquis par ce qu'Alucya venait de lui dire. Il ne comprenait pas non plus ce qui s'animait dans son ventre, ni pourquoi son coeur se mit à battre plus fort... et le ciel se mit à pleurer...tout comme la nymphe de Sacrieur...
Ameres s'approcha d'elle, la recouvra de sa cape, et lui apposa son Dora sur la tête, et il la contempla... "La pluie de tes yeux, je m'efforcerai de l'effacer. En attendant de te trouver mieux, je t'offre un lit et un repas dans ma tanière, à la jonction de sidimotte et de Cania."
Une flamme s'illumina dans son regard, et elle accepta. Le soir, le feu dans la cheminée crépitait de manière festive, c'était la première fois qu'une invitée était conviée à la table de l'assassin, et il s'efforçait en bon pataud de lui convenir tant bien que mal. En déposant son sac, un léger son fut émit, étouffé par l'épaisse laine de bouftou.
"Quel est ce bruit ? - Ma lyre. Je suis musicienne, et grâce à cette lyre, j'ai pu manger quasiment à ma fin ces mois dernier. - Une lyre dis-tu... Joues moi en, s'il te plait..."
La Lyre fut dévoilée, et les premières notes rappela à l'assassin celles que sa mère lui jouait pour le bercer. La suite était magnifique. Ameres était sous le charme de cette inconnue, il lui vouait déjà un amour fou, et se sentait apaisé en la contemplant. Ameres se leva, tandis qu'il pria son invitée de continuer à jouer. Un son de flûte résonnait maintenant aux côtés de celui de la lyre dans la demeure. Les deux instruments et leurs musiciens s'accordaient parfaitement. Lorsque les instruments furent silencieux, ils s'échangèrent leur premier baiser. | |
| | | Bob le Boulet Boulet
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| Sujet: Re: Bob le boulet Lun 12 Mar 2007, 12:05 pm | |
| Ameres, l'Amour te détruira.
La voix du disciple roublard d'Osamodas était sèche et froide. Le vent l'étouffait presque. Ameres et Mor était là, au sommet de la tour Noire. Ils y contemplaient le monde, le regard avide de conquête, les yeux emplis de haine lorsqu'ils regardaient le blanc illuminant le nord... Les bourrasques de vent faisaient virevolter leurs capes noires.
Dois-je te rappeler qu'un roublard vient de mourir, trahi par une bontalienne espionne ? Elle l'a charmé, puis manipulé, pour avoir bon nombres d'informations sur nous. - Elle, elle n'est pas de ceux-là... Bonta l'a trahi, et elle aspire juste à un peu de paix et de piété dans sa vie, après ce que les Bontariens lui ont fait subir. - Peut être que ce discours est simplement préparé pour te manipuler. Je te conseille d'être vigilant, je ne tolèrerai pas l'échec... - T'ai-je déjà déçu, maître ? - Pour le moment nom, mais peut être que cette chienne t'égarera de tes promesses...
Ameres se retourna le regard empli de haine. Si ces mots là avaient été prononcés par une autre personne, il aurait sûrement fait couler son sang. Mais lui il ne pouvait que lui faire comprendre que les mots étaient de trop par son regard.
"Ne la qualifie plus jamais comme ça. Sache que je n'oublierai jamais ma promesse. Et que je resterai fidèle à mes paroles. Mais ne la qualifie plus jamais de chienne... Elle est neutre dans ce conflit. - Puisse-tu dire vrai, mon ami. Je ne tolèrerai aucun échec. L'espionne qui a assassiné celui pour qui nous allons chanter ce soir, je l'ai eu entre mes griffes. Son corps était délice, mais son esprit flamme. Elle est morte dans d'horribles souffrances. - On ne m'a jamais trompé... Même si je l'aime, son coeur est pur. Elle n'est pas corrompue comme cette vermine bontarienne. Crois-moi, Maître. Et si jamais elle se sert de moi, je m'en rendrai rapidement compte. Je la tuerai de mes mains. - Bien, tu as dis ce que je voulais entendre. Fête donc sa fécondité. Envol, Ailes Pourpres."
Ameres se retourna vers l'horizon, scruta vers l'imposante tour blanche, avec ses yeux haineux, puis se dirigea vers le bord du toit. Envol, Ailes Pourpres.
Ameres sauta dans le vide. Depuis son enfance chaotique, après avoir assassiné ses parents, c'était une chose qu'il faisait souvent, par désir de se donner la mort. Tester ses limites. Jouer avec Rushu. Mor lui avait trouvé une raison de vivre, et Ameres prêta serment. Les ailes pourpres furent déployés, le regard froid, le choc.
Le bruit sourd fit sursauter un milicien, qui ne comprenait pas ce qu'il s'était passé. Il ne pouvait admirer qu'un nuage de poussière provoqué par l'impact. Celui-ci se dissipant, il pu constater qu'Ameres était droit, les ailes déployées à leur apogée, entouré d'une aura rougeâtre. Mor, contemplant ce spectacle, ne put s'empêcher de sourire.
La nuit venue, un chant résonnait dans les landes Sidimottes. Une complainte roublarde. Un ôde triste et solenelle à un guerrier tombé. C'était un hommage. Les voix chantaient une plainte pour la paix de l'âme du roublard mort.
Alucya était assise devant la chaumière, et versait une larme à l'Entente de ce chant. Les brakmariens n'osèrent pas chanter, ils déposèrent juste un tapis de bougies devant la demeure du fou, qui a osé croire en l'amour d'une bontarienne.
Ameres essuya la larme sur la joue de celle qu'il chérissait tant. En sanglot, elle lui demanda la nature de cette hymne sombre et triste. Ce n'est qu'une complainte de la part des guerriers comme moi, en hommage à l'un des notres qui est tombé. - Et toi tu ne chantes pas ? - As-tu entendu la première voix qui s'est élevée dans ces landes ? - Oui ? - C'était moi.
Le Chant poursuivait, et Ameres repris son chant en s'enfonçant dans les Landes, tenant Alucya par la main. Et elle se mit à chanter, elle aussi. Sa voix était esseulée, les roublards s'étant tus, à l'écoute de l'impie qui les accompagnait dans la complainte. Puis toutes les voix accompagnèrent Alucya, dans son chant.
Les voix se rapprochaient, et observait la chanteuse pleurer en même temps qu'elle rendait hommage. Ameres n'osait plus chanter. Son coeur était troublé par le spectacle qui se déroulait devant ses yeux. Le guerrier sombre et solitaire ne pouvait fléchir... Et pourtant, ses joues laissèrent couler une larme de sang.
Ses pairs craignaient ces larmes sanglantes, elles étaient le signe souvent de la folie meurtrière d'Ameres, son envie de sang...
Le chant s'estompa, la nuit de pleine lune suiva tranquillement son cours. La pluie marqua la tristesse des 12 face à ce spectacle, et ils se dispersèrent. | |
| | | Bob le Boulet Boulet
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| Sujet: Re: Bob le boulet Lun 12 Mar 2007, 12:06 pm | |
| Les jours avaient filés, ils vivaient dans le bonheur... Ameres voyageait souvent pour remplir ses mission. Et à chaque fois qu'il revenait, il était étonné de voir sa douce de plus en plus fatiguée. L'Enfant allait naître bientot. Les mages avaient senti la féminité de la progéniture. "Mon Amour, tu n'as pas peur que lorsqu'elle sera grande, elle rejette tout ce que tu as fait ? J'ai peur pour elle, qu'elle te haisse... -J'y pense...chaque fois qu'un des leurs tombe, je pense à elle... -Promet moi d'arrêter de tuer une fois qu'elle est née. -Je te le promet. J'en parlerai à Mor... J'accomplirai la derniere mission qu'il me confiera, puis je me retirerai pour m'occuper de toi et d'elle. -Je t'aime..."Ameres attendait dans la taverne de Djaul l'arrivée de Mor. Mais il n'obtenu juste que la visite d'un Roublard venant lui apporter un parchemin. Rejoins-moi au temple."Le temple du sang", voila comment Alucya appelait ce temple. C'était un temple érigé en gloire à Rushu. Ameres aimait venir en admirer la statue du "Maître". Mor était là, et admirait lui aussi. "Venir ici est un privilège...Prier Rushu est une chance. -Le servir serait un rêve. -Ecoute-moi Ameres. Ta fille va bientot naître. Je sens ton coeur fléchir. Tu n'es plus le même. Mais je ne te le repproche pas. On aspire tous à cette paix intérieure. -Oui. - Mais je ne lui fais pas confiance. - Pourquoi ? -Tu viens m'annoncer qu'après l'attaque sur Bonta, tu ne tueras plus, pour l'amour te ta fille...blablabla...très émouvant discours que tu t'apprètais à me faire là... -Si tu m'espionne, je n'ai donc plus rien à te dire. -Reste ! Je ne t'espionne pas, mais bien elle. Cet enfant symbolise l'union du plus froid et terrible des assassins roublards, avec une souillon bontarienne... Nos ennemis n'hésiteront pas à ce servir de cet enfant pour nous faire du tort. -Dans ce cas, faisons en sorte de ne plus avoir d'ennemis après notre attaque."Ameres souriait. Il voulait que le sang innonde Bonta. belle fin de carrière. Les deux roublards échangèrent ce sourire sadique. Envol Ailes Pourpres.Une eniripsa brakmarienne et une feca de la même citée aidère Alucya à mettre au monde son enfant. Les yeux bleux cerclés de vert pleurèrent de chaude larmes face à la douleur. Mais les pleurs de l'enfant vinrent récompenser les efforts d'Alucya. Dans le plus grand des secrets venait de naître sa fille. "Voici votre Enfant, Dame Seregon Nenharma." Ameres pénétra dans la demeure pour admirer sa femme et sa fille. Il caressa la chevelure de la mère, puis le visage du nouveau-né... "Earlinde Seregon Nenharma... Ma fille..."Quelques jours passèrent, Ameres passait son temps dans les Landes Noires de Sidimottes. Il doutait. Est-ce que Mor avait simplement peur, ou avait il raison au sujet d'Alucya ? Après tout, il se sentait si appaisé d'être aimé et d'aimer, qu'il avait oublié son enfance même... les mots de son père à sa mort... ceux de Mor...les cris de sa mère... Le tonnerre sorti Ameres de ses pensées. Il pleuvait fort. Il se réfugia dans la demeure. Alucya jouait de la lyre. Elle chantait dans une langue étrange, peut être la même que celle du père d'Ameres, avant de mourir... Alucya chantait : Envole toi, Blanche colombe, Ne te retourne pas même, si je tombe...
prend ton envol, et fuis moi, mon coeur s'immole, En Amakna..
Complainte du temps, et des sourires, qui m'ont croisé, et me font soufrir,
Au loin les âges, des magies dispersées, Maitre forgemage, Chansons oubliées
Mais qu'importe le temps, les tofus, le soleil levant Grandis Enfant, N'oublies pas tes parents... Elle s'apercevit enfin de la présence de son mari. "Ca va ? Tu es tout trempé ! -oui...et elle ? - Oui, je la berçais. - Bien, écoute moi... J'arrête tout. - Vraiment ? - Oui, cette nuit aura lieu un assaut sur Bonta. Ensuite, je me consacre à toi et Earlinde. - Tu vas donc arrêter de tuer...après un massacre ? - Je l'ai promis. - et notre fille, tu y penses ? - JE L'AI PROMIS ! hurla Ameres"Ses yeux étaient emplis de haine, un démon du passé l'habitait, et le Disciple de Dame Sacrieur ne voyait que cet assaut ultime pour se libérer. Les deux s'engueulèrent très fort. C'était leur première dispute. Alucya tremblait face aux propos de son mari, et l'enfant pleurait. Pour la calmer, Ameres joua un peu de flute. MAis visiblement, c'était pour lui qu'il jouait... pour se préparer...L'Enfant souria, admirant son père, ce guerrier... Malgrès les plaintes de celle qu'il aimait plus que tout, Ameres franchit le seuil de sa porte, et s'en fut dans la nuit... | |
| | | Bob le Boulet Boulet
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| Sujet: Re: Bob le boulet Lun 12 Mar 2007, 12:07 pm | |
| Alucya était inquiète, il ne fallait pas que cette nuit soit le théâtre de combats sanguinaires. Alucya habilla sa fille avec un vêtement de soie rouge, qui lui recouvrait également une partie de la tête à l'aide d'une capuche, pour ne pas qu'elle prenne froid. Alucya mit sont habit blanc, mit elle aussi sa capuche, accrocha sa lyre à sa ceinture, puis se masqua avec un Kabuto. Son pas léger et rapide la conduisait assez rapidement à Bonta, malgrès le long détour qu'elle dût entreprendre. Elle était face au sanctuaire de l'Archangel, Earlinde eut un petit rire en regardant les portes. Une sadida bleue fit face aux sacrieuses. Sa voix, douce et inquiète par ses nombreuses visions, demandait ce qu'il se passait.
Après leur discussion, Alucya ayant oté son masque, Earlindé tendait les bras vers la guerrière de l'Archangel, en riant. La sadida lui tendit la main, main que le bébé attrapa derechef. Une vision d'une guerrière disciple de Dame Sacrieur, coiffée d'un dora, lui tournant le dos, frappa l'Oracle. La Sacrieuse lui disait d'un ton grave et triste, avec une larme s'évadant sur les joues... Sache que je n'oublierai pas ma promesse, et que je tiendrai parole.
L'Oracle sursauta. Elle pouvait voir l'enfant qui souriait et rigolait. Les 3 Dames marchèrent jusqu'aux portes de Bonta. "Dame Alucya, je vous remercie de m'avoir prévenue. Nous essayerons de repousser cet assaut. - Faites en sorte que Bonta ne flanche pas face à eux, je vous en supplie. - Je vous le promet. Une dernière chose, par contre... - Oui ? - Votre fille... Prenez soin d'elle. - Bien sûr, Dame Nel."
Earlinde et sa maman partirent de Bonta, et se réfugièrent sur une colline non loin de Bonta. Elles assistèrent à une grande bataille, où les Archangels furent victorieux. Des années plus tard, Earlinde contera cette bataille, croyant l'avoir immaginé de toute pièce, lors de sa dernière épreuve pour l'adhésion dans l'Archangel.
Plus loin, Ameres observait, aux côtés de Mor. "Tu vois, elle t'a trahi. Tue-les." Ameres cachait son visage dans l'ombre de son dora. Il déployait toute sa haine dans sa course, il voulait les surprendre. Earlinde se mit à pleurer. Alucya la calina pour la calme. Lorsque la voix de son mari susurra à son oreille... Es-tu fière, Alucya ?
Earlinde continuait de pleurer. Alucya se retourna pour contempler l'homme qu'elle aimait tant. ameres se tenait face à celle qui avait réussi à faire fondre son coeur de glace. Il masquait toujours son visage dans l'ombre de son Dora. La haine la plus pure l'habitait. Ce n'était plus celui qu'elle connaissait. Ses membres étaient raides. Sa voix, grave.
"Tu m'as trahi...et tu t'es jouée de moi. Bon nombre de nos hommes sont mort par ta faute. Ces hommes qui nous servaient loyalement. Pour protéger ces vermine...tu as sacrifié la vie de tant de gens... - Ameres ! Vous alliez faire de Bonta un bain de sang ! Je ne pouvais pas laisser faire ça ! Tu ne m'as jamais expliqué pourquoi tu haissais Bonta... mais celà ne te donne pas le droit de vouloir massacrer ses habitants ! Tu ne sers que la volonté d'un démon qui fait de toi son arme. As tu pensé à ta fille ? - Tu n'es qu'une sale espionne bontarienne...Tellement douée et rusée...que tu as réussis à me faire fléchir...Avoir joué avec moi pour satisfaire tes dirigeants...ne fais qu'aggraver ma haine... - Mais je ne travaille pas pour eux ! J'ai tenté d'épargner les vies d'innocents ! - En sacrifiant celle des autres ?"
Le ciel se mit à pleurer. Sûrement pour masquer les larmes d'Alucya, qui voyait en celui qu'elle aimait son assassin. A mesure que la lame s'enfonçait, les larmes tombaient se mélangeant au sang et à la pluie. Elle posa sa tête sur son épaule, et murmurait à son oreille... "Ameres...mon amour... je t'ai toujours aimé... - Moi aussi... - Alors... pourquoi ? - Sache que j'ai fais une promesse. Et je resterai fidèle à mes paroles. - Quelle....promesse ? - Avant d'achever ma mère, je lui ai prêté serment. Serment comme quoi je ferai de ma haine mon unique but, et ce pour toute ma vie. Serment comme quoi je vivrai pour tuer tout ceux qui oseraient croiser ma route. Serment comme quoi je me battrai sans relâche, pour assouvir le règne du Sud sur le monde. - Je ne t'ai... pas trahi...Je voulais juste....sauver des vies...Pourquoi me tuer ? - Parce que je t'aime encore... Et je t'aimerai toujours. Envol, Ailes pourpres. Regard Sombre, lame en sang, coeur de flammes. Haine, Peine, Souffrance, sentiments implacables. Envol, Ailes Pourpres. - Earlinde...laisse la vivre....je t'en supplie...mon...ange..."
Ameres retira la lame du corps d'Alucya. Celle ci tomba sur le sol, Earlinde dans ses bras. Ameres contempla cet horrible spectacle, de voir sa fille baigner dans le sang de sa mère, et il versa une larme. Il tourna le dos à celles qu'il aime tant, et se dirigea vers Brakmar, où se réunissaient les légions repoussées par les Anges. Les tambours commençaient à résonner.
Alucya se releva difficilement, Earlinde dans ses bras. Elle se dirigea à nouveau vers Bonta, son allure était lente, la vie s'enfuyant peu à peu. La Fille de Sacrieur n'avançait qu'en écoutant les lamentations de sa Déesse, sous les larmes du ciel. Elle déposa l'Enfant devant une maison proche du Sanctuaire de l'Archangel.
Alucya eut la force de marcher jusqu'à un chêne, près de l'endroit où son mari l'avait blessée. Elle tenta de s'assoir, mais son corps s'écroula sur l'herbe, déjà tachée de son sang. D'ici elle pouvait apercevoir Bonta, et sa beauté. Un ange se dirigeait vers Alucya. Il s'agenouilla près d'elle. "Le destin a voulu que je soit là pour vous accompagner dans vos derniers instants, avez vous une dernière volonté que je peux accomplir, Madame ? - Oui... Veille...sur...ma.......fille..." Alucya s'était éteinte, face à l'Aurore qui venait éclairer les murs blancs de la cité...
Roublards et Brakmariens chantèrent la complainte en hommage aux soldats morts lors de la débale, toutes la nuit. Des tambours de guerre accompagnèrent ce chant. Ameres subit un pincement au coeur, à l'Aube, elle était morte. Les témoins assistèrent aux dernières larmes du guerrier sanguinaire. Certains disent qu'il a chanté pour sa femme et sa fille, ce soir là. Et il avait disparu loin de tout. Quelques fois ses chants et sa flute sont entendus dans les Landes Sidimottes, Brakmar, ou Bonta. Tout comme parfois une lyre résonnait dans la multitude... Ils s'aiment jusque dans la mort.
C'était l'Aube, Konoka fut réveillée par des pleurs. Elle trouva l'Enfant au pied de la porte de la maison Gryffondor. Elle décida de l'Adopter. Elle nettoya l'enfant, le pouponna, et l'appela Sarys. | |
| | | Bob le Boulet Boulet
Nombre de messages : 48 Date d'inscription : 23/02/2007
| Sujet: Re: Bob le boulet Lun 12 Mar 2007, 12:08 pm | |
| Envole toi, Blanche colombe, Ne te retourne pas Et même, si je tombe...
prend ton envol, et fuis moi, mon coeur s'immole, En Amakna..
Complainte du temps, et des sourires, qui m'ont croisé, et me font soufrir,
Au loin les âges, des magies dispersées, Maitre forgemage, Chansons oubliées
Mais qu'importe le temps, Le soleil levant Grandis mon Enfant, mais n'oublies pas tes parents...
La guerre entre les citées, Je m'en suis voulu... Avoir épousé... Ton père, si déchu...
C'est dans le secret, Qu'au monde tu es venue, Et loin des ailés, de ta rancoeur et de ta haine...
Mais qu'importe le temps Bonta ou le vent, grandis mon enfant, mais n'oublies pas tes parents... Sarys se réveilla dans les bois de Litneg, sa plaie au ventre ayant disparut. La Voix d'Alucya, qu'elle avait entendu dans son rêve, résonnait dans les bois. Le vent soupira quelques murmures, la lyre s'était arrêtée. Sarys rentra en Bonta. Son avenir ne lui appartient pas, et elle devra l'affronter...tôt ou tard. [ Fin. ] | |
| | | simorg Admin
Nombre de messages : 224 Age : 48 Date d'inscription : 15/02/2007
| Sujet: Re: Bob le boulet Ven 30 Mar 2007, 8:34 am | |
| Le Commandant Clegane, assis dans un coin discret du Baraquement, observait la personne qui venait d'arriver. Il en allait de même pour toutes les autres, venues clamer, afficher ou mumurer leurs faits et pour certains, leurs hauts faits. Et après chaque expréssion, le Commandant hochait de la tête, en signe de compréhension, une étrange petite lueur dans le regard. Beaucoup restait à faire, et pour continuer, il se levait et allait répondre directement à la personne.Dame Sarys, ayant bien reçu votre message privé, et comme il sied de l'annoncer publiquement, je vous offre le siège autour de la table ronde des Officiers, sous les conditions citées et en vertue du respect du Code. Bienvenue madame | |
| | | Bob le Boulet Boulet
Nombre de messages : 48 Date d'inscription : 23/02/2007
| Sujet: Re: Bob le boulet Ven 30 Mar 2007, 1:14 pm | |
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| Sujet: Re: Bob le boulet | |
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| | | | Bob le boulet | |
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