Spiritua, prête a rejoindre votre Ordre

La jeune femme arrive devant un petit établissement massif. Au dessus de la porte se balance une enseigne, sur laquelle sont inscrites deux lances disposées en croix.

Ca doit être ici... Spiritua range sa petite carte et pousse la porte. Un petit homme grassouillet, qui dit s'appeler Gardien de la Lance, la salue gentiment.
Bonjour madame. Pour la sécurité de tous, cet endroit est neutre, et toute arme y est proscrite, ainsi que l'utilisation de la magie.

La disciple de Féca sort de derrière son dos deux bâtons, de sa ceinture une hache usée. Elle retire un petit sac de son épaule, fouille dedans, et tend au garde une petite dague ainsi que des gants troués.
Le garde lui donne alors un bracelet d'or, serti de pierres précieuses. Spiritua admire ce magnifique objet, et sent toute magie disparaître en elle. Puis elle entre dans le bâtiment.

Il n'y a ni fumé, ni cris de soûlards, ni bagarre, ni chaises renversées... Il n'y a en fait pas grand monde. Au centre de la pièce se tient un homme droit, c'est apparemment celui qui dirige l'endroit.

Bonjour messire. Suis-je bien a la Caserne de l'Ordre des Lanciers Purs ?
_Pas vraiment ma p'tite dame. Ici c'est un simple endroit où tout l'monde peut v'nir, qu'il soit simple paysan d'Amakna, ou un général Brak', d'ailleurs, celui la (Il désigne un homme assis sur une table éloignée d'un signe de tête) vient de la cité sanglante. La Caserne est juste derrière, mais on peut pas y rentrer sans être de l'Ordre des Lanciers Purs
_Eh bien je désire justement rejoindre cet Ordre, monsieur...?
_Mon nom n'a pas d'importance ma p'tite dame (Il dévisage son interlocutrice de la tête au pied) Mais si vous commenciez par vous présenter un peu...
_Je me nomme Spiritua, disciple de la déesse Féca, fidèle à Bonta. Mes parents sont éleveurs de Bouftous, mais je m'étais refusé à prendre le même chemin qu'eux. Je me suis donc lancée dans la légendaire quête des 6 Dofus, mais je dois avouer que pour l'instant, elle n'est pas très fructueuse. J'ai juré fidélité à Bonta il y a bien longtemps, et depuis, j'y suis toujours restée fidèle.
J'ai rencontré, alors que je me baladais dans Bonta, un certain Sandor Clegane, qui m'a conseillé de me rendre ici, il m'a parlé d'une certaine menace qui planait sur Bonta, et j'ai décidé de me rendre utile a ma ville, Aymaro ne me demandant plus aucune tache futile.
Si jamais combat il devrait avoir lieu, le peu d’aptitudes que je possède pourrait peut-être vous être utile. Sachez aussi que j'ai le don de résurrection, qui peut parfois servir.
_Bah écoutez ma p'tite dame, j'vous promet rien, mais j'vais voir c'que j'peux faire pour vous

L'homme s'en va d'un pas lent vers la caserne, sifflotant un air populaire.
Pendant ce temps, Spiritua rejoint un disciple d'Osamodas, dénommé SuHn.


Bonjour cher monsieur... A voir votre badge vous faites partie de cet Odre. S'y plait-on ?

Le Commandant Clegane, assis dans un coin discret du Baraquement, observait la personne qui venait d'arriver. Il en allait de même pour toutes les autres, venues clamer, afficher ou mumurer leurs faits et pour certains, leurs hauts faits. Et après chaque expréssion, le Commandant hochait de la tête, en signe de compréhension, une étrange petite lueur dans le regard. Beaucoup restait à faire, et pour continuer, il se levait et allait répondre directement à la personne.


Bonjour Madame. Ravi de vous voir venir ici, sitôt après notre brêve rencontre. Ces démons-Onis présents dans la ville sont une plaie mais la venue de consoeurs telles que vous est une aubaine.

Avez vous déjà pris connaissance du Code Lancier Madame ? ^^

Spiritua sourit en voyant l'homme qu'elle avait rencontré près des égouts.

Heureuse de vous revoire Sandor. J'espère que ces Démons-Onis ne vous ont pas trop fait d'égratinures. Concernant le Code Lancier, ce cher Gardien de la Lance qui fait très bien son travail -il m'a d'ailleurs dépouillée de tout- m'en a remis un exemplaire

Spiritua fouille dans sac a dos, puis en ressort un très long parchemin enroulé, qu'elle secoue sous le nez de Sandor

Je n'en ait pas encore pris entière connaissance, juste les grandes lignes. Je l'étudierai quand vous m'aurez indiqué un endroit où me reposer...

Le baraquement fourni une paillasse à quiconque le désire, nous avons un peu de places. Reposez vous madame, et quand vous le souhaiterez nous reparlerons.

Osalutations dame Spiritua, pour faire simple et répondre à votre interrogation, oui on s'y plait vraiment.
Le couchage est certe quelque peu modeste mais la chaleur humaine et le réconfort de cet endrois me suffit emplement, et je pense que ce sera le cas pour vous. Donc, bienvenue disciple de feca.

*Suhn montre un rondin de bois juste à coté de lui et invite la demoiselle à s'assoir*

Spiritua revint exténuée au baraquement. Elle n'avait pas beaucoup dormi la nuit, ayant beaucoup parlé avec SuHn. Ils avaient discuté du Code et avaient chacuns vanté leurs hauts faits d'armes : SuHn contre des monstres aussi gros que des montagnes, et Spiritua contre les bouftous de sa jeunesse.

Mais ce qui l'avaient le plus fatiguée, c'était les matelas de paille, auxquels elle n'était plus habituée depuis qu'elle avait quitté ses parents, préférant dormir dans des hôtels. Et son mari n'avait pas été avec elle cette nuit pour lui tenir compagnie.

Elle avait parcouru les égouts de Bonta dans une grand globalité, sans voir aucun trace de quiconque. Idem pour ceux d'Astrub. Ne lui restaient maintenant plus que ceux de Brakmar, qui était encore plus sales que les deux précédents.

La Garde de la Lance lui réquisitionna ses armes et lui redonna le même bracelet que la veille. La jeune femme alla trouver Sandor Clegan, afin de lui raconter ce qu'elle n'avait rien trouver.

C'est bien dommage, et je suis désolé que vos recherches aient été infructeuses lui répondit celui-ci.
Je m'en remettrai, par contre, j'aurai besoin de soigner les quelques égratinure que ces rats m'ont fait. Leurs chamans ont la facheuse habitude de retirer toutes mes protections. J'aurai également besoin d'un bon bain...
_Vous trouverez de quoi vous laver la-bas (il indique une petite porte éloignée de toute table) Je vais faire surveiller cette porte, au cas ou certains males seraient un peu trop curieux

Spiritua rit de bon coeur puis se précipita vers les douches, qu'elle espérait chaudes...