[RP] - Histoire d'un rescapé [Slay]

*Le féca arrivait chez les Méchants, c'était un soir orageux, il décida de leur raconter son histoire pour ceux qui auraient le courage de l'entendre*

Ma jeunesse

Je m'appelle Slay', je suis né il y a 22 années, presque jour pour jour au moment où je vous parle. Sufokia est ma ville natale, mon père était le chef de la banque, il avait 35 ans à ma naissance, il était gras, méchant, corrompu, bref j'vous passe les détails, ma mère s'occupait de mon frère et moi, 29 ans à ma naissance, 33 à celle du frangin. On était loin d'être dans le besoin, on bouffait à notre faim quoi, 800.000 kamas de salaire mensuel pour le vieux, c'était sympa, ouais.

Ma mère elle était folle de mon père, j'l'ai jamais comprise perso, elle était magnifique, de longs cheveux bruns, des yeux verts, un mètre quatre vingt, de belles formes, ouais. Mon frère et moi allions à l'Académie des Soins Sufokiens, réputée pour ses cours de médecine et tout le reste... ce qu'il faut pour un gosse de riche, un avenir tout tracé etcaetera...
En tant qu'aîné, j'ai toujours été le "bon élève", premier de ma section, des résultats honorables, et pourtant, j'aimais pas ça, mais j'me sentais obligé.
Un soir, il devait être 19h, y'avait la Garde Sufokienne à la maison, en train de parler à ma mère, à propos du vieux, elle avait l'air attristée, pourtant c'était qu'un con, et j'suis sûr qu'il la battait. Elle me fit un signe de la tête, m'ordonnant d'aller dans ma chambre, continuer les révisons et attendre ce couillon de prof d'Art. Devait être 21h quand j'allai manger, ma mère était enfermée dans sa chambre, j'allai jeter un coup d'oeil, elle était effondrée, j'ai très vite compris que c'était à propos de mon père.

Le lendemain, elle nous annoncait à mon frère et à moi qu'il avait disparu, mon frère lui, était en larmes, faut dire qu'il suivait le chemin du père, eh oui, pas brillant brillant. Les jours passèrent, laissant place à des semaines, des semaines à des mois. Ma mère était devenue malade à force de penser à son mari, normal me direz-vous, elle est morte quand j'ai eu 14 ans, juste avant que j'passe le diplôme pour entrer dans l'Académie Amaknéenne des Soins Animaux, mon frère était encore effondré, moi j'ai très vite qu'il fallait continuer le chemin.
J'ai laissé tomber les études et tout ce qui suit, j'ai vendu la villa, pris quelques fringues et mon frère, direction Astrub, la ville où toute tâche devient un travail.

On était arrivés à taverne, ça caillait j'vous dis pas, j'pris une chambre deux places pour une semaine, le temps de trouver une maison et du travail.
Un an était passé, mon frère lui allait voir les "femmes bon marché" et l'alcool était devenu son Dieu, j'avais trouvé du taff comme infirmier dans une baraque foireuse, j'vous dis pas le merdier, deux ans à faire ça, j'avais 17 ans, j'voulais faire autre chose de ma vie quoi, et l'hiver 633 arrivait.
J'ai eu du bol que ce vieux crouton, le chef de la milice Bontalienne remarque mon soit disant talent caché pour la médecine, engagé à la milice de bonta, logé, nourri, la belle vie.
Tout allait bien à Bonta, je suivais des cours de combat pour les missions périlleuses, médecin ou pas, y'a souvent du combat. J'avais 19 ans, j'envoyais chaque mois un peu de fric au fragin qui dépensait tout en deux jours, j'vous laisse deviner en quoi... mais j'me sentais coupable de rien lui envoyer.

Première mission, récupérer des touristes Astrbéens dans les egoûts bontais, c'te honte, mais bon, une mission facile quoi... mais voilà, y'a eu un souci, mon équipe s'était trop éloignée et était tombée sur la gardienne des égoûts, j'l'avais vue dans un bouquin à 9 ans j'crois bien, bref, on s'en fout. L'équipe a été massacrée en quelques secondes, les touristes aussi d'ailleurs, les cons. J'ai eu de la chance qu'elle m'ait pas vu, caché sous une toile pendant deux jours, j'crevais de faim, et elle dormait ici.

Je décidais de tenter ma chance la nuit du septième jour, manque de bol, elle m'avait vu, j'ai courru pendant trente bonnes minutes, pour la fin me faire chopper, j'étais fouttu, elle allait me bouffer. mais alors que tout espoir avait disparu, la bestiole fût tuée en un coup de bâton, par une jeune fécatte que j'avais déjà apperçue dans les rues, elle était accompagnée de deux de ses amis, un iop et un crâ, ils faisaient partie de la Section Spéciale Bontalienne des Recherches et expérimentations, des scienfitiques quoi, mais pour l'armée quoi. La fécatte me tendit la main pour me relever, elle me dit qu'elle était là pour faire des recherches avec ses camarades, ils se présentèrent brièvement, le iop était Lelrik, le crâ Abel, ayant eu comme titre de noblesse Lord, la fécatte elle, se nommait Brume.
Ils me raccompagnèrent à la milice, j'étais en arrêt un mois complet, et ils venaient me rencontrer tous les jours, sympas. A ma sortie, j'eus l'envie de les rejoindre, j'ai dû passer un petit test et j'entrai enfin dans la section de recherches, avec mes sauveurs...

A suivre

*Attend la suite avec impatience*

ça m'en rappelle des souvenirs...

Continue c'est très agréable de te lire.

Bonta, le Clan et moi

L’été 636 approchait et j’étais dans la guilde Sidus Centauri, où je m’étais lié d’amitié avec tout le monde, la grande Charivari, ambassadrice de Bonta et meneuse de sa guilde, Unforgiven , le sacrieur toujours prêt à m’aider récupérer des reliques dans le cimetière. Erkk, le cra qui dormait toujours, heureusement pour nous, la puissance de ses tirs était proportionnelle au temps qu’il passait à dormir, ils étaient tous très sympathiques.

Le temps s’écoulait, je prenais beaucoup de cercles, entraîné par celle qui est devenue pour moi plus qu’une amie, une sœur, elle me présenta bon nombre de ses amis, tels que Riot, Tigroo, Liam et bien d’autres. Tous étaient très puissants au combat, ils devinrent très vite des modèles pour moi, je m’entraînais encore et encore. Malgré cela, je n’oubliai pas mon devoir de soldat de bonta, les missions défilèrent et je pus passer dans l’Ordre de l’œil Attentif, maîtrisant le pouvoir d’invisibilité. Tous mes amis et ceux de ma guilde faisaient partie de l’Entente Bontalienne, menée par le valeureux Sandor Clegane, dont Charivari, Ki-is-the-key, SuHn et Sarys étaient officiers.

Nos missions dans l’Entente étaient variées, j’aimais ça c’est vrai, mais vint le jour où nous eûmes la visite d’un Iop connu dans tout le monde des Douze, sauf par moi apparemment, le Grand Maître Lothar, représentant d’un clan de mercenaires de grande renommée, le Clan Sériane Kerm. Voir cet homme, apprendre ce que sont les sérianes dans des ouvrages, par du bouche à oreille m’a donné envie d’encore plus les connaître… de les rejoindre. La guilde Sidus Centauri était désormais plus que soudée mais l’Entente était dissoute, malgré la réussite des missions et des combats, le commandant Clégane disparut, mettant à terme le peu de travail que je venais de commencer à Bonta, en tant qu’assistant et espion.

Pour ma guilde, malgré la dissolution de l’Entente, il était hors de question que je rejoigne le Clan, notre guilde devait être Bontalienne, totalement. C’est avec tristesse que je pris la dure décision de les quitter, après presque un an passé à leurs côtés, profitant ainsi de ma jeunesse. Je trouvai rapidement le Maître Prunela, qui accepta de faire de moi un néophyte du clan, me laissant ainsi faire mes preuves. Le premier mois passait, j’avais assimilé tout ce qu’il fallait pour devenir apprenti dans le Clan que je connaissais très bien désormais, malgré de difficiles débuts.

A présent dans la Guilde Méchants Mangent des Enfants, menée par Lothar, Uakkin et Bronstein, les trois fondateurs je fis rapidement connaissance avec des Sérianes tels que Portevin, Erythrocytia, Glana, Gaudefroy, Maryse et plein d’autres.

Une fois apprenti, je devins le disciple d’Erythrocytia, la sacrieuse, j’étais motivé et pressé, je dirais même trop pressé… ce qui fût une fatale erreur, j’ai voulu aller trop vite et je me suis planté, de plus, ma tutrice n’était désormais plus dans le Clan. C’est avec nostalgie que je demandais au Maître Snake de me couper les ailes, me laissant ainsi quitter les mercenaires, mais pas mes amis…

A suivre

j'adore, t'ayant suivi dans toutes ces histoires, tu éveilles en moi une certaine nostalgie bravo SLayou continue !

Je passe le dire, c'est vrai que c'est fort agréable à lire continue!

C'est facile à lire donc cella donne envie d'avoir la suite, courage.